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« Estce que Frédéric Larsan est dans sa chambre ? Fisje, en montrant la cloison. – Non, me répondit mon ami, il n’est pas là ; il a dû partir ce matin pour Paris ; il est toujours sur la piste de Darzac ! … M.Darzac est parti lui aussi ce matin pour Paris. Tout cela se terminera très mal… Je prévois l’arrestation de M. Darzac avant huit jours. Le pire est que tout semble se liguer contre le malheureux : les événements, les choses, les gens… Il n’est pas une heure qui s’écoule qui n’apporte contre M. Darzac une accusation nouvelle… Le juge d’instruction en est accablé et aveuglé… Du reste, je comprends que l’on soit aveuglé ! … On le serait à moins… – Frédéric Larsan n’est pourtant pas un novice. pull ralph lauren pas cher
– J’ai cru, fit Rouletabille avec une moue légèrement méprisante, que Fred était beaucoup plus fort que cela… Évidemment, ce n’est pas le pre mier venu… J’ai même eu beaucoup d’admiration pour lui quand je ne connaissais pas sa méthode de travail. Elle est déplorable… Il doit sa ré putation uniquement à son habileté ; mais il manque de philosophie ; la mathématique de ses conceptions est bien pauvre… » Je regardai Rouletabille et ne pus m’empêcher de sourire en entendant ce gamin de dixhuit ans traiter d’enfant un garçon d’une cinquantaine d’années qui avait fait ses preuves comme le plus fin limier de la police d’Europe… « Vous souriez, me fit Rouletabille… Vous avez tort ! … Je vous jure que je le roulerai… et d’une façon retentissante… mais il faut que je me presse, car il a une avance colossale sur moi, avance que lui a donnée M. Polo Ralph Lauren Pas CherRobert Darzac et que M. Robert Darzac va augmenter encore ce soir… Songez donc : chaque fois que l’assassin vient au château, M. Robert Dar zac, par une fatalité étrange, s’absente et se refuse à donner l’emploi de son temps ! – Chaque fois que l’assassin vient au château ! m’écriaije… Il y est donc revenu… – Oui, pendant cette fameuse nuit où s’est produit le phénomène… » J’allais donc connaître ce fameux phénomène auquel Rouletabille fai sait allusion depuis une demiheure sans me l’expliquer. Mais j’avais ap pris à ne jamais presser Rouletabille dans ses narrations… Il parlait quand la fantaisie lui en prenait ou quand il le jugeait utile, et se préoc cupait beaucoup moins de ma curiosité que de faire un résumé complet pour luimême d’un événement capital qui l’intéressait. Enfin, par petites phrases rapides, il m’apprit des choses qui me plon gèrent dans un état voisin de l’abrutissement, car, en vérité, les phéno mènes de cette science encore inconnue qu’est l’hypnotisme, par exemple, ne sont point plus inexplicables que cette disparition de la ma tière de l’assassin au moment où ils étaient quatre à la toucher. chemise ralph lauren pas cher Je parle de l’hypnotisme comme je parlerais de l’électricité dont nous ignorons la nature, et dont nous connaissons si peu les lois, parce que, dans le mo ment, l’affaire me parut ne pouvoir s’expliquer que par de l’inexplicable, c’estàdire par un événement en dehors des lois naturelles connues. Et cependant, si j’avais eu la cervelle de Rouletabille, j’aurais eu, comme lui, « le pressentiment de l’explication naturelle » : car le plus curieux dans tous les mystères du Glandier a bien été « la façon naturelle dont Roule tabille les expliqua ». pull ralph lauren pas cher Mais qui donc eût pu et pourrait encore se vanter d’avoir la cervelle de Rouletabille ? Les bosses originales et inharmo niques de son front, je ne les ai jamais rencontrées sur aucun autre front, si ce n’est – mais bien moins apparentes – sur le front de Frédéric Larsan, et encore fallaitil bien regarder le front du célèbre policier pour en devi ner le dessin, tandis que les bosses de Rouletabille sautaient – si j’ose me servir de cette expression un peu forte – sautaient aux yeux. J’ai, parmi les papiers qui me furent remis par le jeune homme après l’affaire, un carnet où j’ai trouvé un compte rendu complet du « phéno mène de la disparition de la matière de l’assassin », et des réflexions qu’il inspira à mon ami. Il est préférable, je crois, de vous soumettre ce compte rendu que de continuer à reproduire ma conversation avec Rouletabille, car j’aurais peur, dans une pareille histoire, d’ajouter un mot qui ne fût point l’expression de la plus stricte vérité. Chapitre Traquenard Extrait du carnet de Joseph Rouletabille. La nuit dernière, nuit du au octobre, écrit Joseph Rouletabille, je me réveille vers une heure du matin. big pony polo ralph lauren
Insomnie ou bruit du dehors ? Le cri de la « Bête du Bon Dieu » retentit avec une résonance sinistre, au fond du parc. Je me lève ; j’ouvre ma fenêtre. chemise ralph lauren pas cherVent froid et pluie ; té nèbres opaques, silence. Je referme ma fenêtre. La nuit est encore déchi rée par la bizarre clameur. Je passe rapidement un pantalon, un veston. Il fait un temps à ne pas mettre un chat dehors ; qui donc, cette nuit, imite, si près du château, le miaulement du chat de la mère Agenoux ? Je prends un gros gourdin, la seule arme dont je dispose, et, sans faire au cun bruit, j’ouvre ma porte.

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